Volume 1, La Sainte Cène

« Et ils se sont dit chacun à son compagnon est-ce qu’il n’était pas notre cœur en train de brûler au-dedans de nous lorsqu’il nous parlait sur la route et lorsqu’il nous a ouvert [le trésor] des écritures. » (Luc 24.32 trad. C.Tresmontant)

Combien de disciples, des "faisants route avec Iéshoua" n’ont-ils pas senti leurs cœurs brûler au-dedans d’eux, sans pour autant parvenir à vivre une communion personnelle, un cœur à cœur, une intimité avec le Maître, dans une connaissance personnelle ?

Deux compagnons, les visages tristes, leur espoir déçu, se rendant ensemble à Emmaüs, s’entretenaient de l’actualité de Jérusalem. Il était question d’un certain Iéshoua de Nazareth considéré comme homme-prophète puissant en action et en la parole, ayant suscité une grande espérance en Israël, mais venant de terminer sa vie lamentablement, semblait-t-il, sur une croix. Ils avaient bien quelque peu entendu parler de résurrection, mais…

Anonymement, le ressuscité les ayant rejoints, faisait route avec eux, mais leurs yeux étaient encore empêchés afin de ne pas le reconnaître. L’inconnu leur adressa cette parole : « O hommes sans intelligence et d'un cœur lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! »

Dans Apocalypse 2 § 3 nous lisons à plusieurs reprises : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux Églises. » Avons-nous des oreilles qui entendent et des yeux qui voient ? Si ce n’est pas le cas, s’il y a un voile, quelles peuvent en être les causes ?

Que cette étude puisse nous aider à voir plus clair et entendre mieux.

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